CINEMA 2014 - TELEVISION 2014 - BLU-RAY 2014
***
MARDI 23 SEPTEMBRE 2014
Jour précédent <> Jour suivant
***
20140923MAR : Diffusion TV US de FOREVER 102: LOOK BEFORE YOU LEAP
de Matthew MILLER, avec Ioan GRUFFUDD et Alana DE LA GARZA, sur ABC.
Episode précédent <> Episode suivant
Regarde avant de bondir : Henry Morgan identifie un meurtre maquillé en suicide.
***
Le pilote a été diffusé avec un jour d'avance, lundi, ce qui décale d'un cran tous les épisodes annoncés.
***
20140923MAR : Diffusion TV US de MARVEL AGENTS OF THE SHIELD: 201
de Joss WHEDON, avec Clark GREGG et Ming-Na WEN, sur FOX US.
Episode précédent <> Episode suivant
Résumé à venir.
Premier épisode de la seconde saison
L'énorme déception de l'année dernière : une commande d'ABC (une chaîne appartenant à Disney, qui possède MARVEL) pour profiter du succès des films MARVEL, dont la production est complètement distincte, et qui à l'évidence, n'était pas prête à laisser fuiter ses plans. Joss WHEDON (également réalisateur du film Marvel: Avengers qui consacre le succès de la Phase 1 - les films Iron Man, Thor et Captain America) prête obligemment son nom, mais les choix de production, le choix d'écriture ou la qualité des dialogues sont très, très en-deça des séries Buffy, Angel ou Firefly. Les effets spéciaux sont limite fauchés, la série joue la montre et propose un univers très étriqué, les héros sont sans charme et... sans costume digne de ce nom.
Quand Marvel Agents Of The Shields commence à chanceller, la production tente les cross-overs promis avec la Phase II cinématographique, mais aucun des super-héros de cinéma ne montre le bout de son nez, et c'est Sif qui devra s'y coller dans un épisode risible, aux costumes aussi authentiques et soignés que ceux Xéna la Guerrière. Le coup de grâce, c'est la virevolte terrible des scénarios quand après la sortie de Captain America, la révélation éclate au grand jour... ***SPOILERS*** et l'organisation sur l'héroïsme de laquelle était basée toute la série se révèle plus bas que terre. Il faut alors nommer le traître, après nous avoir traîné pendant la moitié de la saison l'idée que le SHIELD perdrait tout ce temps avec tant de gens pas fiables sur des missions mettant quotidiennement la survie de l'Humanité en jeu.
Mais encore, ne pas être maître de ses propres intrigues maîtresses n'aurait pas été un problème si l'écriture de la saison 1 n'avait pas été si kilomètrique et cliché, et si la production avait eu le dixième du culot d'un Iron Man 3 ou la culture rétro-futuriste des Captain America (ou des Guardians). J'imagine d'ailleurs assez facilement tous ces gens tranquillement pointer leur présence et discuter cul à la machine à café, puis jouer à Candy crush pendant les conférences par téléphone pour finir par préférer le choix le plus convenu et le moins original à la moindre étape de construction de chaque épisode. Et je comprends alors aisément que la production de la Phase II cinématographique n'ai rien voulu avoir à faire depuis le début avec cette série télévisée de pur remplissage.
***
C'est confirmé : la seconde saison continue à fond dans l'écriture kilomètrique. Pour faire semblant, la production ajoute une scène avec les acteurs des films (les seconds rôles, je vous rassure de suite), disjointe par rapport au reste de l'épisode, qui comprend en prime au moins plusieurs scènes de pur remplissage ("non ta blessure à la tête ne t'as pas rendu débile même si tu parles comme un débile") - la sous-intrigue parfaitement inutile.
L'épisode se conclue sur soit-disant la surprise du jour, un numéro de ex-héros psychopathe forcé par le fait que la production de la série ne savait rien de l'intrigue de Captain America 2 le soldat de l'Hiver quand elle s'est lancée dans le siphonnage de la popularité des films Marvel. C'est simplement lamentable et enterre définitivement (?) la réputation télévisuelle du prête-nom Joss Whedon.
***
20140923MAR : Blu-ray US de GHOST IN THE SHIELD
de Mamoru OSHII, édition du 25ème anniversaire, d'après le manga
Blu-ray américain, probablement illisible en France
Une cyborg, le Major Motoko Kusanagi, d'une section spéciale du gouvernement japonais, enquête sur des affaires d'espionnage liés à un mystérieux pirate d'ordinateurs, de robots et de cyborgs, le Marionnettiste.
***
Mamuru OSHII livre comme à son habitude une adaptation planante du manga original, mais avec de nombreuses scènes de bravoure qui font de Ghost In The Shell, l'anime, un film culte du mouvement cyberpunk, au même titre que Blade Runner de Ridley Scott (le montage international original).
Il existe déjà deux versions de Ghost In the Shell - le film. L'originale, projetée au cinéma en 1995, était déjà à la pointe de la technologie de son époque. Cependant, en 2008 est proposé une version 2.0, qui remplace certaines images dessinées par de l'image de synthèse, et le résultat n'a pas été apprécié par tous les fans.
Il s'agissait alors de changements de colorimétrie (filtres de couleurs), de remplacement de certains plans par des images de synthèse, et de la disparition de nombreux plans, soit remplacés, soit écartés, et pour mieux intégrer les images de synthèses au dessin animée, la qualité générale de l'image (clarté, couleurs, traits) avait été dégradée.
Or d'après l'annonce de l'éditeur américain, c'est l'édition sans altérations, donc 1.0 qui serait sur ce blu-ray.
***
20140923MAR : Blu-ray US de THE INNOCENTS
de Jack CLAYTON, avec Deborah KERR, édition CRITERION
d'après THE TURN OF THE SECREW (le Tour d'Ecrou) d'Henry James
Blu-ray américain région A, illisible sur un lecteur français
Au 19ème siècle en Angleterre, Miss Giddens, une très jolie et très innocente fille d'un pasteur, décroche son premier emploi : gouvernante de deux orphelins dont l'oncle ne veut absolument pas entendre parler. La petite fille Flora est très vite rejoint par son grand frère Miles, un petit garçon angélique renvoyé de son école pour comportement pervers. Miles se met aussitôt en tête de séduire Miss Giddens, tandis que celle-ci s'est elle mise en tête de faire tout son possible pour protéger et chérir les deux enfants. Et plus elles en apprend sur ses prédécesseurs, plus elle est motivée.
Pour adultes et adolescents
Une adaptation très réussie et subtilement dérangeante du roman d'Henry JAMES, sur un scénario notamment signé Truman CAPOTE. Vous pouvez aussi considérer ce film comme un manuel salutaire de tout ce qu'il ne faut pas faire quand vous vous retrouvez responsable d'enfants, et Déborah KERR est particulièrement convaincante dans le rôle de la cruche pétrie de bons sentiments et de bondieuseries qu'elle s'est contenté d'avaler sans comprendre ni remettre en cause. Sans être gore ou sensationnalistes comme les plus récentes adaptations du même roman, le film est redoutable et sa conclusion très dure, l'horreur psychologique étant totale.
Concernant le blu-ray, il semble très réussi et bourré de bonus comme d'habitude.
Il serait supérieur à l'édition anglaise de ce blu-ray, restauré par la BFI.
***
20140923MAR : Blu-ray US de THE ROVER
de David MICHOD, avec Guy PIERCE et Robert PATTINSON
Blu-ray américain région A, probablement illisible sur un lecteur français
Dans un futur post-apocalytique, un homme se fait voler sa jeep et part à sa recherche.
L'aspect post-apocalyptique n'est qu'un prétexte pour réduire le budget décor et acteurs au minimum. L'histoire aurait pu être la même en 1800 ou à la préhistoire et se complait dans le spectacle de la médiocrité et de la barbarie humaine. Il faudra donc avoir du temps à perdre pour supporter les 102 minutes d'affres et d'abaissement des héros, quand le moindre journal télévisée ou journal papier ou site de vidéo en ligne peut vous offrir autant de minutes de barbarie qu'il vous conviendra.
Cependant, mis à part ces reproches de fond, il semble que le film serait correctement filmé et joué, donc si vous êtes fan, le blu-ray est techniquement de qualité, et ne coûte pas trop cher. Il coûtera simplement encore moins cher d'ici quelques mois.
***
20140923MAR : Blu-ray US de THE 100: Season 1
de John BEHRING, avec Eliza TAYLOR
Blu-ray américain, possiblement multi-régions, mais à confirmer.
Les derniers humains survivent à bord d'une station spatiale où règnent un ordre policier très strict. Lorsque le pouvoir décide de bannir cent jeunes "délinquants" à la surface de la Terre pour étudier les possibilités de la coloniser à nouveau, certains adultes sont révoltés. Au contraire, une partie des jeunes bannis n'est que trop heureuse d'abandonner un régime qu'ils détestent.
D'abord une demi-saison bouche-trou du CW (la chaîne ciblant les adolescents américains dont les audiences sont en chute libre face à Internet et au jeu vidéo), The 100 adapte un de ces romans pour la jeunesse post-apocalypte suivant la mode des Hunger Games. Si les premiers épisodes peuvent attirer l'attention par les possibilités d'aventures et de réflexion qu'ils ouvrent, il faut vite déchanter : c'est de l'écriture au kilomètrique, remplie de jeux stupides, par des auteurs qui ont autant d'expérience de la survie et de la civilisation que leurs héros, c'est à dire zéro.
Et comme nous sommes sur CW, la seule chose qui semble compter pour les acteurs, c'est leur brushing. D'ailleurs, j'imagine que lorsqu'un de ces acteurs tentent pitoyablement de jouer la douleur, c'est probablement celle de ne pouvoir repartir avec les fringues à la mode qu'ils auraient portés s'ils avaient été dans une autre série CW. En clair, on peut faire pire, mais c'est seulement du remplissage.
***
***Fin de l'article***
***