CINEMA 2014 - TELEVISION 2014 - BLU-RAY 2014
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SAMEDI 25 OCTOBRE 2014
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20141025SAM : TV US de DOCTOR WHO 2005 0810: IN THE FOREST OF THE NIGHT
de Stephen Moffat, avec Peter Capaldi et Jenna Coleman.
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Revenant d'un voyage dans le temps, le Docteur trouve Londres et toute la planète recouverte d'arbres (qui étrangement n'ont pas fait tomber les maisons).
Un conte où le Docteur subit complètement les évènements, qui de toutes manières n'ont pas de conséquences, sauf pour la Science, qui meurt atrocement plusieurs fois dans cet épisode (le Docteur confond les éruptions solaires avec la chute d'un météore massif, annonce que des arbres peuvent se protéger des flammes en stockant de l'oxygène et en le "contrôlant", et que des arbres poussant en une seule nuit sur toute la surface de la planète relâcheront énormément d'oxygène, un oxygène qui ne prendra pas feu mais repoussera magiquement l'éruption solaire / le météore, et que la Terre a survécu à toutes les apocalypses de ce genre grâce à des fées qui ressemblent à des lucioles et qui sont capables de tout nettoyer après leur passage et de ramener une fillette disparue chez ses parents sur demande, et qui ne sont capables de communiquer que par la voix d'une petite fille qu'elles possèdent à la manière d'un démon moyen.
Ceci n'est pas de la Science-fiction, et même pas de la Science-fantasy ou de la Fantasy urbaine. Juste un ramassis d'idées complètement incohérentes de quelqu'un qui a oublié de faire son boulot : créer ou compléter les lois d'un univers - scientifique dans le cas de Doctor Who. Imaginez seulement que Stephen Moffat vous explique comment on cuit un oeuf de la même manière qu'il produit Doctor Who.
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Je regardais Les Aventures de Sarah Jane Smith, la version jeunesse des aventures de Docteur Who, restée sous le contrôle créatif de Russel T. Davis avec en guest star Matt Smith, le 11ème docteur, et j'ai réalisé pourquoi l'écriture de Davis était infiniment supérieure à celle de Moffat : l'expérience humaine. Quand Moffat balance des effets spéciaux et du baratin tout azimut, tous les éléments du récit de Davis sont des transpositions de décors, de personnages et d'action réelles, qui prennent ensuite une vie propre pour aboutir à une aventure unique, totalement intégrée à l'univers du Docteur, avec un début, un milieu et une fin qui se tiennent, et forment un tout cohérent.
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***Fin de l'article***
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