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Terminator 3 : Rise Of The Machines, le film de Jonathan Mostow
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par David Sicé
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Le jour du Jugement Dernier n'est jamais arrivé, mais John Connor (Nick Stahl) continue de vivre clandestinement, dans la crainte de l'arrivée d'un nouveau robot tueur venu du futur, et il continue de faire des cauchemars. Tandis qu'il vient d'avoir un accident de moto, c'est une femme nue qui se matérialise en ville et assassine une femme pour lui voler sa voiture. Grâce à son téléphone portable, elle se connecte sur le réseau et identifie huit cibles potentielles. Elle attire cependant l'attention de la police et gonfle sa poitrine pour mieux distraire le policier - mais c'est le pistolet de l'homme qui attire son attention.
Katie Brewster (Claire Danes) est la fille d'un officier du NORAD, le centre de commandement militaire responsable du lancement éventuel de missiles atomiques. Elle est sur le point de se marier. De son côté, le NORAD fait face à un étrange virus, tandis que la prise de contrôle par Skynet est toujours d'actualité. Dans le désert, un autre Terminator arrive, tandis que pour se soigner, John Connor cambriole la pharmacie d'un vétérinaire et le Terminator fait un raid sur un autre bar, qui se trouve être seulement ouvert pour les filles. Il convainct donc le strip-teaser de lui remettre ses vêtements. Cependant, les lunettes disco ne lui conviennent pas vraiment.
La Terminatrice élimine une première cible, un certain José - puis un certain Bill... tous des ados ou des gens très jeunes. Connor émerge de son sommeil sur le sol de l'animalerie quand Katie débarque en pleine nuit pour chercher de quoi soigner son chat. Elle découvre les signes de la visite de Connor, qui, au moment où elle s'apprêtait à téléphoner à la police, la menace de son révolver. Katie a tôt fait de s'emparer de l'arme du jeune homme - un pistolet de paint-ball - et d'enfermer Connor dans une cage. Puis elle revient le voir car elle a reconnu le garçon, ils étaient ensemble au collège au moment même où le T-1000 le prenait en chasse. Ils n'ont guère le temps de sympathiser : la Terminatrice fait irruption dans le dispensaire et abat la cliente venue soigner son chat.
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*** Pour adultes et adolescents***
Air connu mais joué avec humour, Terminator 3 est une série B qui recycle assez correctement les ingrédients des deux films précédents (arrivée, meurtres en série, poursuite à gros camions etc.). Pourquoi la Terminatrice ne s'habille pas immédiatement avec les robes de la vitrine qu'elle a saccagée ? (Incidemment, on ne voit absolument rien, remboursez !) ; Comment le futur des Terminators a-t-il pu survivre au fait que le Jugement Dernier n'a pas eu lieu ? Comment Skynet peut-il avancer technologiquement à ce point entre l'envoi de chaque nouveau Terminator ? Le scénario tire le spectateur par le bout du nez, avec des intrigues forcées en direction du dénouement, minimisant au passage les ressources intellectuelles de tout le monde sauf peut-être celle du Terminator, John Connor et sa fiancée n'étant rien d'autre au final que des paquets transportés d'un point A à un point B, et restent pratiquement à chaque fois à contempler ce qui arrive, comme des hérissons moyens en train de traverser une route, au lieu d'agir. Enfin, la transformation de John Connor de baroudeur enthousiaste à 13 ans en chiffe molle juste bonne à laisser le Jugement Dernier arriver, n'a rien de crédible ni de satisfaisant et n'a été écrite que pour faire fructifier une franchise, dans une direction opposée à sa mythologie initiale.
La nouvelle Terminatrice n'a aucun charisme, contrairement aux précédents Terminator. Le scénario sombre lentement mais sûrement dans la déprime, pariant sur les scènes d'actions. Le Terminator est devenu bavard et son dialoguiste n'est pas vraiment doué, malgré de bonnes idées. L'humour lutte contre l'allure sérieuse du film. Les acteurs ne sont pas au niveau des films précédents, même la voix d'Arnold Schwarzonegger n'a pas la profondeur et l'ascendant d'autrefois, avec un léger enrouement.
Concernant l'aspect futuriste, le film sonne plus juste. Il souligne à juste titre la dépendance au numérique et comment le moindre objet de la vie quotidienne, en particulier le téléphone portable, peut se retourner contre son propriétaire avec des conséquences mortelles, dès lors qu'on offre la possibilité à n'importe qui de le contrôler à distance et de l'utiliser comme mouchard. Cependant, le message a dû se perdre en cours de route, puisqu'aujourd'hui tout le monde surfe sur Facebook sur sa tablette 3G piratable par le premier venu et que les premières victimes par irradiation microondes des téléphones portables commencent à tomber. Enfin, les drones de combat qui abondent dans les scènes finales sont devenues une réalité, tuent aujourd'hui quotidiennement des gens au moyen-orient et probablement ailleurs, sur simple décision administrative, à la Brazil.
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Le site non officiel des Terminators Files (en anglais)
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20090521VEN : Sortie CINE US de Terminator 4 : Salvation // Terminator 4 : Renaissance (2009)
de McG, avec Christian Bale, Antony Yelchin et Sam Worthington
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20090520 : Sortie BR FR de Terminator 3 : Rise Of The Machines (2003)
// Le soulèvement des machines, de Jonathan Mostow
avec Arnold Schwarzenegger, Nick Stahl, Claire Danes, Kristina Loken.
Image : Bonne - 1920p 2.40:1 : les détails fins ressortent par intermittences jusqu'à la texture de la peau, mais la qualité d'image de saute pas non plus aux yeux. Apparemment, les français ont eu de la chance car la première édition américaine souffrait d'un défaut de pressage présentant une qualité d'image inférieure.
Son : Bon - Anglais Dolby True HD 5.1. L'immersion est correcte, mais là encore, pas aussi spectaculaire que prévue. Le niveau de volume est aussi plus faible par rapport aux autres blu-ray (c'est aussi flagrant simplement quand on passe du menu au film). Une version française de même qualité est fournie, avec les sous-titres anglais, français, hollandais, arabe. Là encore, les français ont apparemment eu de la chance, car les américains n'avaient eu droit qu'à la version anglaise compressée.
Bonus : Correct. Commentaire du réalisateur et des acteurs ; commentaire du réalisateur seul ; documentaire sur le tournage (4/3, SD, qualité d'image médiocre) ; Storyboard, Dressed To Kill (4/3 SD) ; Toys In Action (4/3 SD) ; Sgt Candy Deleted Scene (4/3 SD, fausse pub sur les drones du film projeté au Norad, avec en présence gag Arnie) ; Bêtisier (4/3 SD) ; Making Of The Video Game (4/3 SD) ; des bandes annonces du Da Vinci Code en BR ; The International ; une pub d'époque pour le blu-ray. Les menus ne sont pas très clairs ni très pratiques.
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20030806MER : Sortie CINE FR de Terminator 3 : Rise Of The Machines (2003)
// Le soulèvement des machines, de Jonathan Mostow
avec Arnold Schwarzenegger, Nick Stahl, Claire Danes, Kristina Loken.
Vu à sa sortie en salle : une déception. Après une première suite plutôt inventive, cette nouvelle production se contente de dégrader le T1000 du Terminator 2 en TX et de remettre l'Humanité sur les rails de l'Apocalypse. Ne parlons même pas de cet avenir qui dans le premier film envoyait le premier terminator en ultime recours, et qui se découvre à chaque nouvelle suite un ultime recours de plus, qui fait à chaque fois un bond technologique qui aurait nécessité du temps, un temps que Skynet n'est plus censé avoir après ses échecs successifs.
Par ailleurs, la nouvelle Terminatrice n'a pas l'ascendant de ses prédécesseurs : c'est une bimbo inexpressive là où Robert Patrick incarnait votre pire cauchemar vipérin et Arnold Schwarzenegger, la Mort elle-même bodybuildée.
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20030702VEN : Sortie CINE US de Terminator 3 : Rise Of The Machines (2003)
// Le soulèvement des machines, de Jonathan Mostow
avec Arnold Schwarzenegger, Nick Stahl, Claire Danes, Kristina Loken.
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19910703VEN : Sortie CINE US de Terminator 2 : Judgment Day (1991)
// Terminator 2 : Le jugement dernier de James Cameron
avec Linda Hamilton, Arnold Schwarzenegger, Robert Patrick et Edward Furlong
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19841026VEN : Sortie CINE US de The Terminator (1984) de James Cameron
avec Arnold Schwarzenegger, Linda Hamilton, Michael Biehn, Lance Henriksen, Bill Paxton
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***Fin de l'article***
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