LUNDI 05 DECEMBRE 2005

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20051205LUN : Première CINE US de King Kong (2005) de Peter Jackson
avec Naomi Wyatt, Adrian Brody, Jack Black, Andy Serkis, Jamie Bell

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Dans les années 1930, en pleine crise financière, une artiste de cabaret qui crève la faim réalise son rêve de devenir actrice en embarquant à bord d'un bateau pour Sumatra. Cependant, ce n'est pas la comédie romantique dont elle rêvait, mais un film d'horreur, au sens figuré comme au sens propre. Pire encore, ce n'est pas elle la tête d'affiche.

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Il s'agit de la première à New-York.
Le film seulement sort le 14 décembre aux USA comme en France.

Réalisant un rêve d'enfance, Peter Jackson fait dans l'énorme en reconstruisant le film original King Kong des années 1930. Toute la première partie du film est une formidable reconstitution du New-York des années 30, rallongeant à souhait, sans pour autant ennuyer la croisière vers l'île du Crâne.

La seconde partie est un film d'horreur à effets spéciaux dantesques, et là encore la reconstitution du film original fait merveille - mais n'échappe pas au ridicule (King Kong qui fait du patinage sur son cul sur le lac gelé de Central Park, entre deux tirs de canon visant son encombrante personne), au dégoût (le gouffre aux vers géants et aux araignés atroces) et à l'invraisemblance. Alors que dans le film original, c'est une peur terrible qui continue de se dégager d'un bout à l'autre de l'aventure, à cause de la violence du montage, et du fait que les réalisateurs originaux ont d'abord documenté la sauvagerie avant de la mettre en scène dans leur film. Et King Kong dans New-York n'a rien de romantique.

Et si vous regardez attentivement, dans la version Peter Jackson, King Kong est une femelle, ce qui fait de cette version 2005 la plus grosse histoire d'amour lesbien jamais contée à ma connaissance. J'imagine que la production a voulu gommer l'aspect bestial le plus évident, et aussi l'obstacle numéro un à la crédibilité de cette histoire d'amour impossible.

Bref, comme le chantait Georges Brassen : "Gare au gorille" (surtout quand il sait faire du judo, ou du Krav Maga, je ne sais plus vraiment au juste avec tout ces dinosaures qui volent à travers les airs).

Et quel dommage que Peter Jackson n'ait pas poussé la reconstitution jusqu'à reconstruire de la même manière Les Chasses du Comte Zaroff, le film tourné de nuit pendant que la même équipe tournaient de jour le King Kong de 1933 - avec une demi heure de scènes censurées à l'époque, à ce que l'on raconte !

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20051205LUN : Diffusion TV US de THE LIBRARIAN: QUEST FOR THE SPEAR
de Peter WINTHER, avec Noah WYLE, Sonya WALGER et Kyle MacLACHAN, sur TNT US.

Téléfilm suivant

Flynn Carson, un éternel étudiant d'une trentaine d'années arrive à l'âge de se trouver un boulot – après 22 diplômes. Une mystérieuse annonce lui propose un poste de « bibliothécaire » qu'il accepte évidemment. Et le voilà désormais en charge de la protection d'une bibliothèque mystique – aux objets légendaires tels l'arche d'alliance, la poule aux oeufs d'or et la boite de Pandore – convoités par toutes sortes d'individus malfaisants. Bien évidemment, la Confrérie du Serpent s'empare de la Lance de la Destinée, de Flynn va devoir crapahuter du fin fond de l'Amazonie aux sommets de l'Himalaya.

Remarquablement drôle, même si les effets spéciaux sont parfois un peu cheap. Une minisérie d'aventure familiale à ne pas manquer pour tous ceux qui regrettent le premier film Indiana Jones.

A noter que le DVD américain offre une version un peu plus longue de ce téléfilm, tout à fait réussie.
Quest for the Spear est aussi sorti en blu-ray de qualité aux pays-bas en 2010, ainsi que les deux téléfilms suivants.

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***Fin de l'article***

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