The Phantom Of The Opera - le fantôme de l'Opéra, le film américain de 1943, de Arthur Lubin, avec Claude Rains et Susanna Foster, d'après le roman de Gaston Leroux

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The Phantom Of The Opera, le film de 1943 de Arthur Lubin

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par David Sicé

A l'opéra de Paris, le second violon Erique Claudin (Claude Rains) est mis à la porte car sa main gauche est paralysée. Claudin prétend à sa logeuse qu'il va régler ses loyers en retard, mais le fait est qu'il finance en secret la carrière de Melle Christine Dubois (Susanna Foster). Il supplie son professeur de chant de continuer à lui donner des cours gratuitement. Claudin pense que le concerto qu'il a écrit lui apportera de nouveau revenu quand les éditeurs Pleyel et Dujardin le publieront. Mais l'unique exemplaire du concerto est prétenduement jeté à la poubelle, selon Pleyel, alors qu'en réalité, Claudin a bien été remarqué. Croyant avoir été volé, le violoniste étrangle le fautif, et une employée qui a été témoin lui lance de l'acide au visage. Claudin s'enfuit alors dans la nuit.

Alors que la direction de l'Opéra de Paris est scandalisée par le fait qu'un de leurs employés fasse les gros titres des journaux, elle est cependant incrédule quand on leur annonce qu'un voleur a dérobé un costume, de la nourriture et... le passe-partout du directeur. Pendant ce temps, l'adorable Christine Dubois est contactée par la Police, qui a découvert le buste de la chanteuse chez Claudin.

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* Pour adultes et adolescents*

Un massacre en règle et en technicolor du roman de Gaston Leroux, dans lequel le Fantôme n'est évidemment pas un violoniste qui a mal tourné, mais un génie du Mal au destin autrement plus rocambolesque et à l'imagination beaucoup plus développée.

L'entrée en matière est lente et lourde, la naissance du fantôme est le fruit d'un jeu de c... scénaristique, et surtout les talents musicaux sont très loin de procurer la fascination prétendue dans le récit, tandis que les emprunts chantés (sur un texte français mièvre à pleurer) à la musique classique donnent une impression de mauvais goût flagrant, sans qu'aucun second degré ne soit ici à l'oeuvre - le film entier finit par ressembler à une espèce de bleuette indigeste jouant de la comédie musicale comme de la montre, approximative et navrante, malgré la débauche de costumes et les décors corrects.

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Liens à venir.

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Universal classic monsters collection blu-ray UK

20121001MAR : Sortie BR UK de The Phantom Of The Opera (1943), de Arthur Lubin
d'après Gaston Leroux, avec Claude Rains et Susanna Foster.

Blu-ray anglais multi-régions, piste et sous-titres français inclus

Image : Médiocre à bonne - 1.37 couleur. Les plans d'ensemble et généraux sont anormalement granuleux et souvent baveux, avec un technicolor un peu passé. La haute définition ne frappe que dans certains plans moyens ou gros, tous les détails fins étincellent sauf les grains de la peau, sempiternellement brouillés.

Son : Pénible - Anglais DTS HD Master Mono 2 canaux. Le son plutôt correct en général, est plus que jamais localisé à l'avant, en particulier au moment des scènes où il aurait dû venir de toute part. Les violons (particulièrement dégoulinants dans cette partition) grincent insupportablement.

Bonus : Correct - Les bonus des DVD (format 4/3 vidéo mise à l'échelle : A Phantom Unmasked), le même documentaire HD que sur The Wolfman, consacré aux plateaux de tournage des studios Universal, commentaire historique de Scott McQueen ; galerie photo ; bande-annonce. Les bonus sont moins nombreux que sur les autres blu-rays de la collection Universal Classic Monsters, mais honorables.

Il s'agit d'un blu-ray frustrant : l'abondance des détails fins est contrebalancée par le caractère trop souvent granuleux et baveux d'une majorité de scène. Si on ajoute à la médiocrité du transfert la mièvrerie générale du ton, le mauvais goût navrant d'une majorité de prestations musicales, l'expérience devient franchement déplaisante.

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