L’agent spécial Batou intervient pour éliminer un robot de plaisir sexuel qui vient de massacrer son client et plusieurs policiers. Avant de s’autodétruire, la mécanique laisse échapper le cri d’une enfant : « Aidez-moi ! ». L’ingénieur responsable de la soi-disant erreur système est massacré par un tueur en série… mais derrière la possible vengeance d’un clan de Yakusa se cache encore bien d’autres hypothèses, toutes plus effarantes et labyrinthiques que les autres.
AUne intrigue complexe, visuellement superbe, une descente vertigineuse dans les abîmes du virtuel… C’est avec une véritable émotion que je me suis pressé à la projection du nouveau Mamoru Oshii (Patlabor, Avalon). Le premier film Ghost in the Shell est un monument, et Avalon m’avait suffisamment interpellé pour que je ne m’inquiète pas davantage des défauts prévisibles de ce nouvel opus : beaucoup de paroles, une obsession pour un chien et une migraine plus que probable à l’issue du générique de fin. Je n’ai pas été déçu : deux sous-titrages français et anglais (parfois contradictoires) n’étaient pas de trop pour comprendre (heu…) les quelques trente sentences philosophiques à la minute. Mais quand les héros se taisent, quel extraordinaire spectacle !
20041201 : GHOST IN THE SHELL SORT EN FRANCE
20040306 : GHOST IN THE SHELL SORT AU JAPON