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Logan's run, le film de 1976 de Michael Anderson
d'après William F. Nolan
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par David Sicé
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Dans une ville sous globe, toute une population de jeunes gens vivent au rythme des éliminations festives de ceux qui ont atteint l'âge de 30 ans, et dont le cristal incrusté dans la paume de la main aura viré au noir. Logan (Michael York) est un Marchand de Sable, un chasseur de fuyards - ceux qui ne veulent pas être exécuté. Il récupère une Ankh (symbole égyptien de la vie) sur le corps d'un fuyard, ce qui le met sur la piste du Sanctuaire, une filière qui permet aux fuyards de sortir de la ville.
L'ordinateur qui dirige les chasseurs charge alors Logan d'inflitrer cette filière, et pour s'assurer qu'il soit convaincant dans son rôle de fuyard, il fait virer au noir le cristal. Logan cherche alors à convaincre Jessica (Jenny Agutter), qui elle aussi porte l'Ankh, de le présenter à ceux qui pourront le faire échapper aux autres marchands de sable et en particulier son meilleur ami Francis (Richard Jordan).
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*** Pour adultes et adolescents***
Tout en en entassant les clichés futuristes des années 70, le scénario détourne plutôt habilement tous les clichés de la société californienne - le sexe facile, la chirurgie esthétique, le bling bling et les policiers zêlés qui ne posent pas de question. Si aujourd'hui les effets spéciaux paraissent complètement à l'Ouest et l'ensemble complètement toc, le film marqua profondément les imaginations et reçu de nombreux prix.
Encore aujourd'hui, plusieurs scènes, qui pourraient paraître ridicules au premier abord, sont en fait profondément dérangeantes - et si l'intrigue entière (et en particulier son dénouement télégraphié) parait naïve, il y a bien de quoi réfléchir, débattre et rapprocher de l'actualité - ce qui est très loin d'être le cas d'une immense majorité de films de SF / F / F actuels.
A noter que Logan's Run a des prétentions érotiques : cf. les tenues ultracourtes de l'héroïne, la permissivité sexuelle apparente de la société entrevue lorsque le héros surfe sur ses invité(e)s possibles de sa soirée, la brève scène d'orgie, le strip-tease intégral de l'héroïne pour se protéger du froid (si, si, c'est logique !)... Cela correspond en partie à la société hédoniste dans laquelle toute culture semble bannie (à part coucher et parler de sexe, ils ne doivent de toute manière pas avoir grand chose d'autre à faire), et sacrifie à la règle selon laquelle avant la fin d'un film de Science-Fiction, l'héroïne devra avoir tombé le bas...
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20091110 : Sortie BR US de Logan's Run (1976) de Michael Anderson
avec Michael York, Jenny Agutter, Farrah Fawcett, Richard Jordan
Blu-ray américain, multi-régions, version française et sous-titres français inclus
Image : Médiocre, 1980p. 2.4:1 - L'image est souvent granuleuse et confuse, les plans truqués par surimposition sont souvent catastrophiques (la scène du manège, mais surtout l'effondrement de la caverne glacée est simplement atroce visuellement). Malgré des couleurs souvent superbes (mais parfois légèrement virées dans certaines scènes), les détails fins semblent absents sur une majorité de plan, puis apparaissent brièvement comme par miracle jusqu'au grain de la peau. Du bruit (fourmillement blancs ou coloré) apparait à plusieurs reprises sur certaines séquences sur toutes les surfaces uniformes pour presque disparaître à la séquence suivante (scène de la première chasse, scène de la salle des ordinateurs - noirs parfaits dans un plan, enneigés dans le suivant), s'aggravant sur certains plans truqués ou disparaissant complètement sur d'autres plans fixes.
Des dégâts à l'image apparaissent sur certains plans (la première rencontre entre Logan et Jessica, des rayures verticales au milieu de l'écran), plus des coups occasionnels (points blancs) ou encore, une pluie de rayures tombe sur l'image lorsque Logan voit la couleur de son cristal changée. Egalement repéré au moins une distorsion de la pellicule (sur le visage de Logan quand il vient recevoir sa mission à propos du Sanctuaire, juste avant de s'asseoir).
Son : Inégal - Anglais Dolby True HD. La qualité de son des dialogues varie beaucoup au fil du film. Une majorité sonne légèrement daté au niveau des voix, mais l'image sonore passe du trouble au clair et du clair au trouble sans arrêt. Les ambiances futuristes sonnent par contre cristallines et enveloppantes à souhait (et franchement désagréables à l'occasion, mais c'est plus ou moins voulu), mais l'immersion parait aléatoire et peu réaliste.
Bonus : Commentaire du réalisateur, de l'acteur principal et du créateur des costumes ; documentaire d'époque sur le tournage.
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Ce transfert a de nombreux problèmes - restauration insuffisante, compression excessive ou maladroite, gestion du bruit pour le moins malheureuse, s'il y en a eu une ? L'absence de détails fins dans une immense majorité de plans parait tout à fait anormale tout comme l'absence de réparation digitale des rayures spectaculaires occasionnelles. Enfin la "neige" sur les surfaces sombres est insupportable, tout à fait aléatoire à travers le film.
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19761222MER : Sortie CINE FR de de Logan's Run // L'âge de cristal (1976) de Michael Anderson
avec Michael York et Jenny Agutter
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19760623VEN : Sortie CINE US de Logan's Run // L'âge de cristal (1976) de Michael Anderson
avec Michael York et Jenny Agutter
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***Fin de l'article***
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