Flash Gordon est un joueur de football américain qui embarque avec la journaliste Dale Arden à bord d'un petit avion. Celui-ci s'écrase sur la serre du professeur Zarkov. Le savant fou est persuadé que les cataclysmes récents sont causés par une planète extraterrestre qu'il espère rejoindre avec sa fusée montée sur place. Il force Flash et Dale à lui servir d'assistants pour le vol et le trio se retrouve capturé par les soldats du maléfique Empereur galactique Ming.
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Un film culte parce que kitch des années 80 et porté par les hymnes du groupe Queen. La production à païllettes et décoltés de chez les De Laurentiis (Barbarella) contrastait désagréablement avec le Space Opera plus high tech des films Star Wars, Alien et Battlestar Galactica qui venaient tout juste de s'enchaîner et qui s'inspiraient davantage de 2001 et de la bande dessinée européenne (Valérian et les récits de Moëbius). Bien qu'ayant floppé au Box-Office partout dans le monde sauf en Angleterre, le film est devenu très populaire au fil des années.
Distrayant, avec de nombreuses scènes cultes et une production clinquante. Il est peu fidèle à la bande dessinée d'Alex Raymond qu'il était censé adapter, d'abord parce qu'il ne se prend pas assez au sérieux et n'a pas de respect pour le récit original. Il y a certaines scènes gores ou ultra-érotiques ou d'humour noir qui n'ont pas leur place dans un film tout public, mais efficaces dans leurs genres respectifs. En revanche, on retrouve bon nombre d'éléments de la bande dessinées originales, mais réalisés et combinées d'une telle manière que le "sens of wonder" (le sentiment d'émerveillement) de l'époque est complètement tourné en ridicule - et possiblement rendu plus rassurant, je le suppose, dans une optique de cinéma "grand public festif".
En France, le film est désormais labellé "culte gay", je suppose à cause du caractère flamboyant, mais au vu de l'abondance de superbes nanas à l'image et l'absence d'un moindre sous-entendu dans les dialogues (si ma mémoire ne me trahit pas), je suppose la démarche purement mercantile, d'autant qu'à l'époque de sa sortie, on pouvait en collectionner les vignettes Panini offertes par Pif Gadget (publication pour la jeunesse traditionnelle des années 80) sans que les parents s'offusquent outre mesure des costumes ou du thème.
Des pages officielles en anglais sur l'édition DVD de 2007.
