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STAR TREK : LA NOUVELLE GENERATION

Q+Q

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UN EPISODE INEDIT PAR DAVID SICE, D'APRES LA SERIE

STAR TREK : LA NOUVELLE GENERATION

CREE PAR GENE RODDENBERRY

 

 

CHAPITRE 6

 

 

« Cette situation devient intolérable, protesta Q

— C'est vous cinq qui la rendez intolérable, répondit Q j'étais là le premier : Vous n'avez qu'à disparaître.

— Disparais donc toi-même, lâcha Q avec mépris.

— Je viens juste d'arriver, rétorqua Q je ne vois pas pourquoi je devrais repartir aussitôt...

— J'y suis j'y reste, déclara Q

— Pourquoi ne pas tirer au sort? proposa Q

— Je ne sais pas ce qui me retiens de..., s'énerva Q en se levant.

— Messieurs ! interrompit Picard, arrêtant d'un geste les six Q réunis autour de la table de conférence. Pourquoi ne pas procéder par ordre ? »

Les six Q échangèrent un regard méfiant.

« Pourquoi pas ? fit Q à sa droite.

— Bien, répondit Picard, pour commencer, vous devez me rendre le contrôle de l'Enterprise.

— Ridicule ! s'exclama Q

— Ce n'est pas une priorité, remarqua Q avec mépris.

— C'est vrai, nous avons un problème bien plus important à régler, surenchérit Q : Nous devons savoir lequel d'entre nous est le vrai Q. »

Riker intervint, acerbe :

« Si vous rendiez au Chef Ingénieur LaForge ainsi qu'au professeur Beckett et à leur assistant leur aspect normal, peut-être pourrions répondre à cette question.

— C'est juste, en convint Q.

— Peut-être, admit Q à regret.

— Moi, je les trouve très bien comme ils sont, » fit Q en haussant les épaules.

Il s'attira un regard noir des deux officiers.

« Bon, bon, d'accord. Je vous les rends, vos précieux collaborateurs... »

L'entité supracosmique claqua des doigts. Picard frappa immédiatement son insigne.

« Infirmerie : Beverly ?

— Docteur Crusher, j'écoute .

— Comment va le professeur Beckett ? »

Onze ponts plus bas, dans l'infirmerie, Beverly jetait un coup d'oeil à la momie de glace placée sous l'unité d'intervention d'urgence.

« État inchangé, constata la doctoresse : Aucun signes vitaux. Aucun signe d'amélioration, aucun signe d'aggravation. »

« Je ne comprend pas, fit Q confus à la table de conférence.

— L'explication est simple, répliqua Q, son voisin, sarcastique : tu n'es pas l'original — le seul, l'unique, Q ! »

Et il claqua des doigts.

« Beverly ? demanda à nouveau Picard.

— Toujours rien . »

Les six Q se mirent à claquer des doigts à qui mieux mieux.

« J'ai un affreux soupçon, glissa Riker à son capitaine.

— Et si on essayait tous ensemble ? proposa Q.

Picard porta la main à son front.

 

La lourde porte de la cale 39.5422 coulissa avec un chuintement.

« Tiens, nous venons de passer en mode d'impulsion, remarqua Data.

— Barclay, pourquoi n'y a-t-il pas d'éclairage sur ce pont ? maugréa Worf.

— Je crains..., répondit nerveusement le Lieutenant, que les circuits n'aient aussi sauté dans cette section. »

Le technicien se précipita sur un panneau latéral et entreprit de le démonter au moyen de son kit d'ingénieur. Le communicateur du chef de la sécurité cliqueta. Le Klingon gronda : « Worf, j'écoute. »

«  Ici l'enseigne Amarillo, du pont de détention. Hum. La détenue demande si elle peut sortir, maintenant. Elle dit... Elle dit qu'elle s'est calmée.  »

Worf soupira : « Laissez-la sortir. De toute manière, dans l'état où est Beckett, il ne risque plus grand chose.

—  Bien Monsieur.

— Quelqu'un pourrait-il m'expliquer de quoi il s'agit ? demanda Deanna Troi.

— Plus tard, grogna Worf.

— Je crois qu'ils sont par là, signala Data après avoir consulté son tricordeur — au moins l'un d'entre eux. »

Il désignait un corridor noyé d'obscurité entre un empilement interminable de caissons de couleur indigo.

« Deanna, interrogea l'androïde : Croyez-vous que les sens particulièrement aiguisés du chat aient pu pallier l'absence de vision chez Geordi ?

— Je ne sais pas, Data, répondit la Bétazoïde : Peut-être Q lui a-t-il rendu la vue lors de sa transformation. Sans quoi, comment aurait-il pu être en mesure de poursuivre Les' Striker ?

— Barclay ! aboya Worf.

— J'y suis presque... » répondit le lieutenant.

L'ingénieur jeta un coup d'oeil dans son dos, puis donna un violent coup sur le coté du boîtier électrique. Les veilleuses le long du plafond se mirent à luire faiblement.

« Ca y est ! s'exclama Barclay, ravi.

— L'éclairage de secours, constata Worf avec mépris.

— C'est mieux que rien, répondit Deanna avec lassitude : Allons y... »

Data s'avança dans le corridor, contournant les empilements géométriques de caissons :

« II est à moins de cinq mètres..., déclara-t-il après un coup d'oeil à son tricordeur ...derrière cette porte.

— Tenez-vous prêts, » murmura Worf.

Le Klingon se glissa subrepticement jusqu'au panneau commandant l'ouverture du vantail gris. Data et Deanna, braquèrent leurs pphaseurs modifiés et hochèrent lentement la tête. Worf inspira fortement — et appuya sur le bouton d'ouverture. Le ventail coulissa.

Les trois officiers pénétrèrent avec précaution dans la cale voisine, Barclay à leur suite.

« Geordi, appela Data à mi-voix, minou, minou...

— Sssilence, siffla Worf.

— Data a raison, protesta Deanna nous devrions peut-être essayer de les rassurer, au lieu de les traquer comme des, euh... »

Ils étaient arrivés devant trois blocs numérotés de jaune, peints en rouge.

« Il est dans ce placard, coupa Data.

— Vous en êtes sûr ? demanda Worf.

— Absolument, répondit l'androïde.

— Bien, fit le Klingon. Je compte jusqu'à trois. A trois Barclay ouvrira ce placard. Deanna et Data, vous prenez l'animal dans vos faisceaux. Moi, je l'anesthésie si nécessaire. »

Barclay se posta sur le coté et tendit une main tremblante vers la poignet.

« Un... commença Worf.

— Data, souffla rapidement Deanna à son voisin : Y a-t-il un risque pour qu'en croisant nos faisceaux les champs interagissent ?

L'androïde sembla réfléchir intensément avant de répondre :

« Je ne crois pas Deanna : toutefois cette hypothèse mérit...

— MIAAAAARW WOOORRRR!!!!!!!

— Il est entre mes jambes !!! glapit Barclay.

— Data, mais ne le laissez pas s'échapper !!! » cria Deanna.

Le pistolet à aiguille de Worf claqua.

« Je croyais que vous l'aviez attrapé, Deanna, répondait l'androïde.

— JE SUIS TOUCHE !!! hurla Barclay.

— …considérant le risque que représentait votre hypothèse...

— Écartez-vous de mon chemin ! » rugit Worf.

Il y eut un choc sourd, comme celui que produirait un Klingon heurtant de plein fouet un ingénieur de grande taille mais de corpulence modérée.

« ...d'interaction des champs répulsifs émis par ces phaseurs, j'ai cru....

— Imbécile ! cracha Worf en se relevant.

— Je suis touché, pleurnichait Barclay resté à terre, étreignant sa jambe.

— ...plus prudent de m'abstenir, conclut Data.

— Ce n'est rien, » fit Deanna en tirant sans ménagement l'ingénieur larmoyant par le bras, le forçant à se relever.

Le Conseiller se tourna vers l'androïde :

« Data, avez-vous remarqué...? L'espace d'un instant j'ai cru...

— Oui, Deanna, répondit Data: ce chat portait bien un ViSOR. »

 

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David Sicé, juin 1995, révisé le 27 septembre 2006.

Tous droits réservés 2006. Star Trek La Nouvelle Génération est une marque déposée par la Paramount.

 

 

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